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Depuis 1997, un thème est attribué, en France, à chaque édition de la Fête de la Musique. L’objectif est de fixer une ligne directrice aux manifestations institutionnelles qui accompagnent l’événement depuis son lancement en 1982.

Le 21 juin 2017, le thème retenu est un « anti-thème » : pour permettre à chacun de célébrer la musique à sa façon, le ministère de la Culture a choisi de ne pas fixer de thème !

Cette décision consacre la dimension œcuménique de musique dans la vie culturelle française. Alors que la plupart des pratiques culturelles sont plus développées en ville qu’à la campagne et plus intenses chez les cadres que dans les autres catégories professionnelles, la Fête de la Musique est aussi populaire en environnement urbain que dans le monde rural et parmi les CSP+ que dans les autres milieux sociaux.

Chaque année, quelque 5 millions de musiciens et 10 millions de spectateurs participent aux 18 000 concerts donnés pendant la nuit du solstice d’été.

A l’instar de la France depuis 35 ans, la Fête de la Musique est aujourd’hui célébrée par une centaine de pays dans le monde. Le thème retenu dans l’Hexagone – « inventeur » de la manifestation – est regardé avec intérêt hors des frontières.

A l’heure où l’évolution de la société française est suivie de près par les observateurs internationaux, la décision de ne pas arrêter de thème en 2017, afin de « favoriser l’entente, l’échange et la compréhension », selon les termes du ministère de la Culture, ne manque pas de susciter l’attention.

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